L’ingénieur·e en aménagement du territoire participe à la conception de projets ou de missions centrées sur les territoires et les milieux (développement local, amélioration de l’habitat, aménagement du territoire etc.) et à leur mise en œuvre selon son domaine d’intervention (économique, environnement, social, urbanisme…) afin de dynamiser un territoire.
Domaine(s) / fonction(s) : Ingénierie, Développement local
Correspondance code(s) ROME : K1802, K1404
L’ingénieur·e en aménagement du territoire accompagne la définition et la mise en œuvre de programmes ou de politiques territoriales (développement, habitat, aménagement, urbanisme, environnement, social…).
Accompagnement dans la définition de programmes ou de politiques environnementales : Il ou elle diagnostique la situation initiale et le contexte local à partir de l’analyse de données socio-économiques et environnementales du territoire. Il ou elle conçoit des projets sur le plan technique, évalue leur faisabilité technico-économique, leurs performances sur les plans environnementaux, sociaux, économiques. Il ou elle décline les différentes options disponibles des projets de développement et les évalue afin d’apporter son appui aux décisions des acteurs locaux. Il ou elle prépare et produit les études d’impact de projets consommateurs d’espaces (carrières, routes, projets d’urbanisme…).
Prise en compte des conditions d’aménagement territorial : Il ou elle prend en compte l’économie de la ressource (espace non bâti, eau, air, espace naturel…), l’insertion optimale des équipements et des infrastructures sensibles dans le paysage et les systèmes environnementaux. Il ou elle intègre les logiques, matériaux et procédés écologiques dans les projets (gestion des eaux, économies d’énergie, matériaux écologiques, modes de transports respectueux de l’environnement, chantiers propres etc.).
Conception et mise en œuvre de projets territoriaux : Il ou elle décline les décisions des élus en fonction du contexte et des enjeux locaux et définit les projets à mettre en œuvre. Il ou elle détermine les moyens techniques, financier et humains. Il ou elle pilote la réalisation des projets, contrôle leurs réalisation, émets des préconisations, met en place la communication autour des projets, coordonne les partenaires et intervenants.
Savoirs théoriques : Il ou elle dispose de connaissances techniques dans son domaine d’intervention et dans la conduite de projet. Il ou elle possède également des connaissances en économie et/ou sociologie des organisations et en droit public.
Savoirs faire procéduraux et expérimentaux : : Il ou elle maitrise les outils de cartographie et les SIG. Il ou elle maitrise les techniques d’enquête et la démarche diagnostique. Il ou elle connaît bien les méthodes et logiciel d’analyse statistique. Il ou elle connaît les procédures d’appels d’offres.
Savoirs faire cognitifs : Il ou elle dispose de bonnes capacités d’analyse et de communication écrite et orale.
Savoirs faire sociaux : Il ou elle interagit, communique et échange des informations avec une grande diversité d’acteurs locaux et de professionnels.
Autres qualités personnelles : Il ou elle est dynamique et capable d’impulser des projets.
Formations : Master 2 ou diplôme d’ingénieur·e généraliste ou dans un secteur en lien avec la nature des interventions.
Type d’entreprises : Organisations professionnelles, associations, services de l’Etat et collectivités territoriales.
Conditions d’accès à l’emploi : Ce métier, généralement exercé dans la fonction publique ou dans des organisations à vocation de service publique, nécessite en général de passer un concours de la fonction publique (catégorie A).